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- Gestion de cabinet Objectifs de la formationL’IERDJ organise un cycle d’ateliers sur les rapports entre Art et Droit dans le cadre d’un projet de recherche et d’étude mené par Valérie HAYAERT, historienne de l’art, enseignante à l’École de Droit de l’université de Warwick en résidence à l’IERDJ et qui travaille depuis de nombreuses années sur ces thèmes.
Luigi FRIGERIO, portrait d’un homme tatoué, après 1884, copié d’après un modèle vivant, Alessandria, Musée d’anthropologie criminelle, Cesare Lombroso, Turin
Son projet étudie l’histoire des représentations de la justice dans son lien à la pratique et à la critique du droit en explorant des ressources oculaires et plastiques, artistiques et optiques – plutôt que des ressources strictement textuelles.
Le quatrième atelier se tiendra le
5 octobre 2023 de 10h00 à 12h00 à l’IERDJ
47 bis rue des Vinaigriers 75010 Paris
Cette séance visera à discuter des modèles qui permettent de comprendre le phénomène du tatouage judiciaire et la manière dont il a été étudié par Cesare Lombroso. Depuis son célèbre article « Sul tatuaggi in Italia » (1874), les tatouages inscrits sur les « parties honteuses » du corps (verecunde) ont régulièrement été aseptisés et neutralisés par la science juridique. Le geste ou le contenu obscène a été récupéré par la (pseudo-)science, anatomisé et lié à un discours légaliste et moraliste, à partir de la notion problématique d’atavisme. La théorie de Lombroso repose sur plusieurs hypothèses et positions moralisatrices qu’il nous faudra examiner et critiquer. En milieu pénitentiaire, le tatouage n’est pas simplement imposé d’en haut par le pouvoir judiciaire (police des identités et peine plus lourde en cas de récidive), il est repris par les tatoués eux-mêmes à des fins dissidentes. Le tatouage consenti ou imposé, n’est pas seulement un signe à interpréter, il est un rite de passage, une prise de position vis-à-vis du risque, de la fatalité, une affirmation de soi et une réappropriation de son corps propre.
Thèmes : Plaie et bio-politique, ambiguïté de la forme du tatouage chez les détenus (affirmation de résilience face à la douleur, obscénité des contenus, retournement de la marque infâmante en tatouage dissident). Seront utilisées des images du Fonds du Musée Lombroso et un entretien avec Wim Delvoye à propos de Tim Steiner. Cette séance visera à reprendre la discussion d’un colloque récent (Tattoo : Foucault and the Body) à partir d’un matériau riche et controversé, les formes du tatouage en milieu pénitentiaire.
Par Valérie HAYAERT
Cet atelier aura lieu avec la participation d’Anne CHASSAGNOL, Maître de conférences en littérature à l’université Paris 8Formation ouverte à : Tout avocatIntervenant(s)Cet atelier aura lieu avec la participation d’Anne CHASSAGNOL, Maître de conférences en littérature à l’université Paris 8Nombre d’heures de formation
2 H
Déroulé précisL’IERDJ organise un cycle d’ateliers sur les rapports entre Art et Droit dans le cadre d’un projet de recherche et d’étude mené par Valérie HAYAERT, historienne de l’art, enseignante à l’École de Droit de l’université de Warwick en résidence à l’IERDJ et qui travaille depuis de nombreuses années sur ces thèmes.
Luigi FRIGERIO, portrait d’un homme tatoué, après 1884, copié d’après un modèle vivant, Alessandria, Musée d’anthropologie criminelle, Cesare Lombroso, Turin
Son projet étudie l’histoire des représentations de la justice dans son lien à la pratique et à la critique du droit en explorant des ressources oculaires et plastiques, artistiques et optiques – plutôt que des ressources strictement textuelles.
Le quatrième atelier se tiendra le
5 octobre 2023 de 10h00 à 12h00 à l’IERDJ
47 bis rue des Vinaigriers 75010 Paris
Cette séance visera à discuter des modèles qui permettent de comprendre le phénomène du tatouage judiciaire et la manière dont il a été étudié par Cesare Lombroso. Depuis son célèbre article « Sul tatuaggi in Italia » (1874), les tatouages inscrits sur les « parties honteuses » du corps (verecunde) ont régulièrement été aseptisés et neutralisés par la science juridique. Le geste ou le contenu obscène a été récupéré par la (pseudo-)science, anatomisé et lié à un discours légaliste et moraliste, à partir de la notion problématique d’atavisme. La théorie de Lombroso repose sur plusieurs hypothèses et positions moralisatrices qu’il nous faudra examiner et critiquer. En milieu pénitentiaire, le tatouage n’est pas simplement imposé d’en haut par le pouvoir judiciaire (police des identités et peine plus lourde en cas de récidive), il est repris par les tatoués eux-mêmes à des fins dissidentes. Le tatouage consenti ou imposé, n’est pas seulement un signe à interpréter, il est un rite de passage, une prise de position vis-à-vis du risque, de la fatalité, une affirmation de soi et une réappropriation de son corps propre.
Thèmes : Plaie et bio-politique, ambiguïté de la forme du tatouage chez les détenus (affirmation de résilience face à la douleur, obscénité des contenus, retournement de la marque infâmante en tatouage dissident). Seront utilisées des images du Fonds du Musée Lombroso et un entretien avec Wim Delvoye à propos de Tim Steiner. Cette séance visera à reprendre la discussion d’un colloque récent (Tattoo : Foucault and the Body) à partir d’un matériau riche et controversé, les formes du tatouage en milieu pénitentiaire.
Par Valérie HAYAERT
Cet atelier aura lieu avec la participation d’Anne CHASSAGNOL, Maître de conférences en littérature à l’université Paris 8
Adresse de la formation
47 bis rue des Vinaigriers 75010 Paris, 47750 Paris
Cycle d’échanges autour des images de la justice. atelier 4 – une histoire du tatouage judiciaire
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